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Israël débloque partiellement des fonds appartenant aux Palestiniens

Israël a débloqué 100 millions de dollars correspondant à une partie des sommes dues à l'Autorité palestinienne, a-t-on annoncé officiellement mercredi. L'argent avait été bloqué à la suite de l'accession de la Palestine au statut d'Etat observateur à l'ONU en novembre.

30 janv. 2013, 08:38
«Le gouvernement lance aujourd'hui l'opération de rapatriement de milliers d'infiltrés», a déclaré dimanche le chef du gouvernement  Benjamin Netanyahu lors du conseil des ministres.

Israël a débloqué 100 millions de dollars correspondant à une partie des sommes dues à l'Autorité palestinienne, a-t-on annoncé officiellement mercredi. L'argent avait été bloqué à la suite de l'accession de la Palestine au statut d'Etat observateur à l'ONU en novembre.

"Cette décision a été prise par le premier ministre Benjamin Netanyahu en raison de la situation financière très difficile de l'Autorité palestinienne", a affirmé un responsable du bureau du Premier ministre. "Mais ce transfert est provisoire et ne concerne que les sommes dues pour un mois. Le premier ministre ne s'est pas engagé à poursuivre ensuite ces transferts", a-t-il précisé.

Le 2 décembre, le gouvernement israélien avait annoncé le blocage provisoire du transfert à l'Autorité palestinienne de différentes taxes douanières et impôts qu'il prélève au nom des Palestiniens. Cette sanction, prise en représailles à la démarche à l'ONU, avait été dénoncée comme "illégale" par les Palestiniens.

Le gel du transfert des fonds a plongé l'Autorité palestinienne dans une crise budgétaire aiguë.

Appelée à l'aide, la Ligue arabe a annoncé le 13 janvier l'envoi d'une délégation conduite par son secrétaire général Nabil al-Arabi et le premier ministre palestinien Salam Fayyad dans les pays arabes, pour leur demander d'honorer leur engagement à verser 100 millions de dollars par mois pour compenser les effets des sanctions financières israéliennes.

En grève depuis des semaines

Le gouvernement palestinien estime avoir besoin de 240 millions de dollars par mois pour remplir ses obligations tant qu'Israël continue à bloquer les fonds qu'il perçoit pour son compte.

Le protocole de Paris de 1994 prévoit la rétrocession par Israël des taxes prélevées au nom des Palestiniens, qui représentent les deux tiers des recettes budgétaires propres de l'Autorité palestinienne, sans lesquelles elle n'est pas en mesure de payer ses fonctionnaires.

Les fonctionnaires palestiniens en Cisjordanie observent depuis plusieurs semaines des journées de grève pour protester contre le non-paiement de leurs salaires.

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