Les dirigeants israéliens, confrontés aux critiques récurrentes de Bruxelles, cherchent la parade. Après que plusieurs capitales européennes ont récemment haussé le ton contre l’occupation de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est, ils s’emploient à constituer une «ligne défensive» sur le rivage sud du continent.
La Grèce, dont le premier ministre a effectué cette semaine une visite à Jérusalem, s’est dévouée pour en établir les contreforts. La perspective d’être associée à la commercialisation des gigantesques réserves gazières découvertes au fond de la Méditerranée semble avoir convaincu cet Etat favorable aux Palestiniens d’infléchir sa politique au bénéfice de l’Etat hébreu.
Et symbole de ce rapprochement, Benyamin Nétanyahou et Alexis Tsipras se sont rendus hier à Nicosie afin d’y évoquer avec le président chypriote leurs projets de coopération énergétique. Ils prévoient aussi d’intensifier leur partenariat en matière de renseignement et de lutte antiterroriste, ainsi que dans le domaine militaire.
Athènes rompt le consensus
Depuis...