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Israël poursuit ses bombardements sur Gaza

L'armée israélienne a poursuivi dimanche matin ses bombardements dans la bande de Gaza pour la cinquième journée consécutive. Ces nouvelles frappes ont fait au moins deux morts et seize blessés, côté palestinien.

18 nov. 2012, 08:58
L'Etat hébreu a procédé depuis mercredi à plus de 950 frappes aériennes sur l'enclave palestinienne.

Depuis le lancement de l'opération "Pilier de défense" mercredi, les raids israéliens ont coûté la vie à 47 Palestiniens et en ont blessé près de 400, selon un bilan fourni par les autorités palestiniennes. Israël a pour sa part été touché par 733 roquettes en provenance de Gaza, qui ont fait trois morts et 18 blessés, selon l'armée israélienne.

L'Etat hébreu a procédé depuis mercredi à plus de 950 frappes aériennes sur l'enclave palestinienne avec pour cibles les dépôts d'armes, les lieux de résidence d'activistes et des bâtiments publics. Le but affiché est de faire cesser les tirs de roquettes en provenance de l'enclave côtière qui s'abattent sur l'Etat hébreu depuis la fin des années 2000.
 
Centre de presse visé
 
Les raids se sont poursuivis dimanche avant l'aube. Les navires de guerre ont bombardé des cibles à partir de la mer tandis qu'un raid aérien visait un bâtiment de la ville de Gaza abritant les bureaux de médias arabes locaux.
 
Cette frappe a fait six blessés chez les journalistes de la chaîne de télévision al-Quds, considérée par Israël comme favorable au Hamas, ont indiqué des sources médicales palestiniennes. Un des journalistes a perdu une jambe, selon les médecins.
 
Dans le nord de l'enclave, non loin de la frontière avec Israël, deux Palestiniens ont été tués et dix blessés au cours de deux raids séparés sur des maisons, ont affirmé les sources médicales.
 
Samedi, les maisons de cinq commandants militaires du Hamas ont été visées par des raids sur le territoire, selon le mouvement et des témoins. Outre le siège du gouvernement du Hamas, les frappes ont visé le quartier général de la police, l'université islamique et le stade "Palestine", la principale enceinte sportive de Gaza.
 
Possibilité d'une trêve
 
Malgré cela, le président égyptien Mohamed Morsi s'est montré optimiste samedi, évoquant des contacts avec les deux camps et "quelques indications sur la possibilité d'un cessez-le-feu bientôt", lors d'une conférence de presse avec le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.
 
Le secrétaire général de la Ligue arabe Nabil al-Arabi conduira une délégation ministérielle à Gaza en signe de solidarité dimanche ou lundi, a annoncé l'organisation à l'issue d'une réunion d'urgence au Caire.
 
La Maison Blanche a en revanche réaffirmé que "les tirs de roquettes en provenance de Gaza étaient le facteur déclenchant de ce conflit". Elle a reconnu à Israël "le droit de se défendre et de décider de la tactique à utiliser".
 
Le ministre français des Affaires étrangères, Laurent Fabius, est attendu dimanche pour des entretiens avec les dirigeants israéliens et palestiniens.
 
20'000 réservistes mobilisés
 
Avec ces chars stationnés le long de la frontière, l'Etat hébreu montre qu'il n'exclut pas une offensive terrestre. Les préparatifs en vue d'une telle opération se sont d'ailleurs accélérés samedi, avec la mobilisation de quelque 20'000 réservistes israéliens. Le gouvernement doit se prononcer dimanche sur le rappel d'un total de 75'000 réservistes.
 
Israël a déclenché mercredi l'offensive en pleine campagne pour les élections législatives de janvier avec la liquidation du chef militaire du Hamas, Ahmad Jaabari, le plus important responsable tué depuis l'opération de décembre 2008-janvier 2009 "Plomb durci", qui n'avait fait cesser que provisoirement les tirs de roquettes.
 

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