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Israéliens et Palestiniens campent sur leurs positions

Les médiateurs internationaux du "Quartette" pour le Proche-Orient (Etats-Unis, UE, ONU, Russie) ont mis fin lundi à des entretiens avec les Palestiniens et les Israéliens sans avoir relancé le processus de paix. Les deux parties ont campé sur leurs positions.

14 nov. 2011, 19:20
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Dans un communiqué publié après des discussions avec des représentants palestiniens à Ramallah et un responsable israélien à Jérusalem, le "Quartette" annonce une nouvelle réunion dans la région le mois prochain. "Les émissaires ont engagé les parties à créer un climat propice à la reprise de négociations et les ont exhortées à s'abstenir d'initiatives provocatrices", dit le texte.

Les entretiens ont débuté en fin de matinée par une rencontre entre les négociateurs palestiniens Saëb Erakat et Mohammad Chtayyeh et les représentants du Quartette. Ceux-ci ont ensuite reçu le délégué spécial du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Yitzhak Molcho.

"Vieilles positions"

Un responsable israélien a déclaré après la rencontre que les Palestiniens, qui exigent l'arrêt de toutes les activités de colonisation dans les territoires conquis en 1967, ne s'étaient pas montrés prêts à rouvrir un dialogue direct.

"Nous regrettons que les Palestiniens campent sur leurs vieilles positions et prétendent vouloir relancer des pourparlers alors qu'en fait ils ne sont pas prêts à discuter", a dit ce responsable en demandant à garder l'anonymat.

"Nous sommes prêts à discuter de toutes les questions de statut final une fois qu'Israël aura démontré son sérieux et son engagement en gelant toute construction illégale de colonies, en particulier à Jérusalem-Est, et en acceptant des termes de référence clairs, plus particulièrement les frontières de 1967", avait déclaré M. Erakat dans un communiqué après la rencontre.

Etat viable

Les Palestiniens craignent que les implantations israéliennes en Cisjordanie et à Jérusalem-Est ne leur interdisent de créer un Etat palestinien viable et d'un seul tenant.

Invoquant des liens historiques et bibliques avec ces territoires ainsi que des considérations de sécurité, Israël entend conserver d'importants blocs de colonies dans le cadre d'un futur accord de paix. La Cour internationale de justice considère les implantations juives comme illégales, ce que conteste l'Etat hébreu.

Fonds bloqués

Le cabinet de sécurité israélien a par ailleurs décidé lundi le maintien du blocage de fonds dus à l'Autorité palestinienne, gelés en rétorsion à l'adhésion de la Palestine comme membre à part entière de l'Unesco, a annoncé un haut responsable israélien.

Ces fonds correspondent au remboursement des droits de douane et de TVA prélevés sur les produits destinés aux Palestiniens qui transitent par les ports et aéroports israéliens.

Raid israélien

Sur le terrain, l'aviation israélienne a détruit dans la nuit de dimanche à lundi un poste de la police navale du Hamas, à l'ouest de la ville de Gaza. Un policier palestinien a été tué et six autres Palestiniens blessés dans cette frappe, selon les services d'urgence de la bande de Gaza.

Le chef d'antenne consulaire français à Gaza, Majdi Shakoura, son épouse et une de ses filles, ont pour leur part été légèrement blessés dans ce raid, a indiqué M. Shakoua à l'AFP.

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