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Italie: dépassé par la démission de Matteo Renzi, le président Sergio Mattarella entame des consultations

Le président italien Sergio Mattarella a entamé des consultations afin de trouver une issue à la crise politique du pays. Ces chamboulements résultent de la démission du chef du gouvernement Matteo Renzi face aux piètres résultats du référendum constitutionnel.

08 déc. 2016, 19:40
Le président italien a entamé des consultations afin de trouver une issue à la démission de Matteo Renzi, le chef du gouvernement.

Le président italien Sergio Mattarella a entamé jeudi des consultations pour trouver une issue à la crise politique. Cette dernière a été provoquée par la démission, la veille, du chef du gouvernement Matteo Renzi, désavoué dimanche dans les urnes.

 

Le chef de l'Etat italien, arbitre de la situation créée par le non massif des Italiens à la réforme constitutionnelle, a d'abord reçu vers 18h00 le président du Sénat Pietro Grasso, suivi de la présidente de la Chambre des députés Laura Boldrini et de l'ancien président italien Giorgio Napolitano.

 

Vendredi, ces consultations se poursuivront avec des petits partis et mouvements régionalistes représentés au Parlement, avant la journée cruciale de samedi qui verra défiler au Quirinale, le siège de la présidence italienne, les principaux partis. Le verdict du chef de l'Etat devrait tomber lundi.

Trois possibilités

Première force politique représentée au Parlement, le Parti démocrate (PD, centre-gauche) sera le dernier à être entendu. Matteo Renzi en est toujours le chef, mais il ne participera pas lui-même à ces consultations. Il a toutefois semblé toujours aussi combatif, affirmant n'avoir "peur de personne" et surtout pas d'un vote anticipé. 

L'autre hypothèse, évoquée aussi mercredi par Matteo Renzi, est celle d'un gouvernement d'union nationale soutenu par l'ensemble des forces politiques, qui pourrait rester en place jusqu'au terme de la législature en février 2018. Mais comme plusieurs d'entre elles se sont déjà prononcées pour des élections anticipées, cette éventualité semble peu probable.

Reste alors l'hypothèse d'un gouvernement "technique", soutenu par la majorité actuelle au Parlement pour préparer d'éventuelles élections anticipées. Certains experts, dont le politologue Giovanni Orsina de l'université Luiss de Rome, jugent d'ailleurs qu'un tel gouvernement pourrait tout à fait se prolonger jusqu'à 2018, soit le terme prévu de la législature actuelle.

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