M. Monti a débuté les consultations avec la délégation du Parti démocrate (PD), principal mouvement de la gauche italienne, qui était représenté par son dirigeant, Pier Luigi Bersani, et les chefs des élus dans les deux chambres, Anna Finocchiaro et Dario Franceschini.
Des dirigeants du Peuple de la liberté (PDL), le parti de Silvio Berlusconi, rencontreront par la suite M. Monti qui achèvera avec eux ces consultations politiques.
M. Monti cherche à impliquer les principaux partis italiens dans la composition de son gouvernement où il souhaiterait voir siéger des hommes politiques et pas seulement des techniciens afin de disposer d'un soutien plus fort au Parlement.
Patronat et syndicats
L'ex-commissaire européen achèvera ses consultations dans l'après-midi en recevant des représentants du patronat, des syndicats, des jeunes et des femmes.
Il devrait ensuite se rendre chez le président de la République Giorgio Napolitano pour accepter officiellement de diriger le nouveau gouvernement, avant de présenter à ce dernier, dans la soirée ou mercredi, la liste de ses ministres.
La nomination de cet économiste respecté a calmé les marchés dans un premier temps mais l'incertitude autour de la formation de son gouvernement et un mauvais indicateur de la zone euro lundi ont entraîné mardi de nouvelles tensions.
La bourse de Milan perdait environ 2,2% vers 10h00 tandis que le spread, l'écart des taux entre les obligations allemandes et italiennes, atteignait dans la matinée près de 510 points de base, pas loin des records de la semaine dernière.