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Italie: quatre dirigeants de Roche et Novartis sous enquête

Une enquête a été ouverte en Italie à l'encontre de quatre managers de Novartis et de Roche. Ils sont soupçonnés d'escroquerie et de manipulation du marché.

14 mars 2014, 21:58
ARCHIV --- ZUR MILLIONEN-BUSSE GEGEN NOVARTIS STELLEN WIR IHNEN FOLGENDES BILD ZUR VERFUEGUNG --- Ein Gebaeude der Novartis, am Donnerstag 13. Dezember 2007 in Basel. - Der Pharmakonzern Novartis streicht in den kommenden zwei Jahren weltweit 2500 Stellen und will so nach 2010 insgesamt 1,6 Milliarden Dollar einsparen, wie am Donnerstag 13. Dezember mitgeteilt wurde. (KEYSTONE/Georgios Kefalas)

Le Ministère public italien a ouvert une enquête sur quatre managers de Novartis et de Roche, indiquent des sources judiciaires. Les autorités les soupçonnent d'escroquerie et d'avoir manipulé le marché.

Les noms des prévenus n'ont pas été communiqués. Roche a déclaré n'avoir reçu aucune information de la part du Ministère public italien. Novartis n'a pas pu être atteint par l'ats vendredi soir.

L'autorité italienne de la concurrence a infligé la semaine passée une amende de 182,5 millions d'euros (219 millions de francs) à Roche et Novartis. Les deux géants pharmaceutiques bâlois sont accusés d'entente dans la vente de médicaments contre les maladies de la vue.

Novartis devra payer 92 millions d'euros et Roche 90,5, précise l'autorité antitrust, citée par les agences italiennes. Les groupes sont soupçonnés d'avoir fait obstacle à la diffusion de l'Avastin, un anticancéreux de Roche qui peut aussi être utilisé dans le traitement de la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) et d'autres maladies de l'oeil, au profit du Lucentis de Novartis.

Selon le quotidien "La Repubblica", l'Avastin coûte entre 15 et 80 euros, alors que Lucentis coûte plus de 900 euros la dose.

Appel annoncé

Novartis a immédiatement rejeté ces accusations et annoncé sa décision de faire appel au tribunal compétent. Le groupe souligne "les risques liés à l'utilisation non autorisée de médicaments" comme c'est le cas pour l'Avastin dans le cadre des maladies de l'oeil.

De son côté, Roche exprime son "profond désaccord" avec le verdict, dénonce des accusations "non fondées" et réfute toute entente avec Novartis. Le groupe annonce également vouloir faire appel.

 
 
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