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Italie: un arsenal de guerre, dont un missile, saisi chez des sympathisants d'extrême-droite

Fusil d'assaut automatiques de dernière génération, des munitions...et un missile air-air. La police italienne a saisi un arsenal de guerre imposant chez des sympathisants d'extrême-droite. Un Suisse de 42 ans a été arrêté.

15 juil. 2019, 21:23
Un véritable arsenal et du matériel de propagande nazie ont été découverts.

La police italienne a annoncé lundi avoir saisi un véritable arsenal de guerre, y compris un missile air-air et une vingtaine de fusils sophistiqués, lors d'un coup de filet chez des sympathisants de l'extrême droite. Un Suisse figure parmi les personnes arrêtées.

Cette opération antiterroriste visait des Italiens "d'idéologie extrémiste" ayant combattu aux côtés de rebelles prorusses contre les troupes ukrainiennes dans le Donbass. "Durant l'opération, un missile air-air en parfait état de marche et utilisé par l'armée du Qatar a été saisi", a expliqué la police dans un communiqué, diffusant des images du missile.

Un Suisse impliqué

De même, les policiers ont retrouvé une vingtaine d'armes de guerre sophistiquées, dont des fusils d'assaut automatiques "de dernière génération", de nombreuses munitions et des objets de propagande néonazie.

 

 

Trois personnes ont été arrêtées: Fabio Del Bergiolo, 50 ans, ancien candidat sur les listes du groupuscule néofasciste Forza Nuova, ainsi qu'un Suisse de 42 ans et un Italien de 51 ans arrêtés près de l'aéroport de Forlì (Emilie-Romagne), soupçonnés d'avoir cherché à vendre le missile.

Ces deux derniers ont été placés aux arrêts domiciliaires, ont précisé les enquêteurs à l'agence ANSA. Les deux hommes auraient la disponibilité du hangar situé près de l'aéroport de Rivanazzano Terme, dans la province de Pavie (Lombardie), selon la même source.

 

 

"Pas de projet subversif"

"Nous avons quelques idées sur ce que l'on peut faire avec le matériel saisi mais pour l'instant rien ne nous permet de faire des hypothèses", a déclaré à la presse le préfet de police de Turin, Giuseppe De Matteis. "Pour le moment, aucun élément ne nous fait penser à des projets subversifs", a ajouté Eugenio Spina, un responsable de l'antiterrorisme.

La police a mené plusieurs raids ces dernières semaines dans la mouvance d'extrême droite autour de Turin. Le dernier en date, le 9 juillet, avait conduit à l'arrestation de Fabio Carlo D'Allia, accusé d'apologie du fascisme et de détention de munitions de guerre.

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