Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

«J’espère recevoir mon salaire»

Témoignage des répercussions de la crise économique et politique, alors que le Parlement se prononçait hier sur la destitution de la présidente.

17 avr. 2016, 23:39
/ Màj. le 18 avr. 2016 à 00:01
President of the Chamber of Deputies Eduardo Cunha, center on the table, starts the session on whether or not to impeachment President Dilma Rousseff, in Brasilia, Brazil, Sunday, April 17, 2016. The vote will determine whether the impeachment proceeds to the Senate. Rousseff is accused of violating Brazil's fiscal laws to shore up public support amid a flagging economy. (AP Photo/Eraldo Peres) Brazil Political Crisis

Propos recueillis par

Pierre-André Sieber

La présidente brésilienne Dilma Rousseff jouait hier soir à quitte ou double son mandat. Les députés du Parlement devaient décider de son sort au terme de la fin de la procédure de destitution. Depuis Campos ville de l’Etat de Rio située à 350 km de Rio de Janeiro, Marcio Folly n’a pas perdu une miette de ce vote au Parlement de Brasilia qui peut directement toucher le fonctionnement de l’établissement où il travaille, l’Université Estadual do norte Fluminense de Rio de Janeiro.

Formé en partie en Suisse, ce professeur de microbiologie suisso-brésilien a été appelé par l’Etat de Rio dans les années 1990 pour créer une université et un centre de recherche animale. Aujourd’hui, cet établissement qui compte 4000 étudiants et chercheurs se trouve dans la pire situation. Marcio Folly témoigne des conséquences de la crise économique et politique qui secoue le Brésil.

Votre établissement,...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias