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Japon: elle tue à la hache une dame de 77 ans, juste parce qu'elle en avait envie

"La simple envie de tuer quelqu'un". C'est le mobile d'un crime horrible survenu au Japon récemment. Il est le fait d'une jeune femme de 19 ans qui a frappé une dame de 77 ans avec une hache avant de l'étrangler.

28 janv. 2015, 08:02
Blessée à la tête et au coude par une hache, la femme de 41 ans a succombé mercredi à ses blessures.

Une Japonaise de 19 ans a reconnu le meurtre à la hache d'une femme de 77 ans. Elle a justifié son geste par "la simple envie de tuer quelqu'un", a rapporté la presse mercredi. Ce fait divers sordide n'est pas le premier du genre ces derniers mois.

La police a arrêté mardi cette mineure inscrite à l'Université de Nagoya (centre). La jeune femme est soupçonnée d'avoir assassiné Tomoko Mori en décembre dernier. La victime serait venue démarcher la demoiselle à son domicile pour la convaincre de rejoindre une organisation religieuse, pratique assez fréquente au Japon.

La meurtrière présumée, dont l'identité n'est pas divulguée, a frappé plusieurs fois la septuagénaire avec une hache. Elle l'a ensuite étranglée avec une écharpe "parce qu'elle n'était pas complètement morte", selon les déclarations faites aux enquêteurs et rapportées par la presse.

Interrogée sur le motif de cet acte sordide, elle aurait répondu: "Je voulais juste tuer quelqu'un depuis mon enfance. Cela aurait pu être n'importe qui". Le jour-même, elle aurait envoyé un message sur Internet via Twitter disant: "Je l'ai réellement fait".

Camarade dépecée

L'attitude de cette jeune femme rappelle un cas survenu en juillet dernier, à Sasebo (préfecture de Nagasaki, sud-ouest). Une lycéenne de 15 ans avait reconnu avoir tué et dépecé une camarade de classe. Elle l'avait frappée à plusieurs reprises à la tête avec un objet contondant, avant de l'étrangler.

Le père de la coupable s'était ensuite suicidé. Il n'avait pas supporté le geste "impardonnable" de sa fille.

Dans la même ville, une collégienne avait poignardé à mort une camarade de classe en 2004. Ce qui avait conduit les établissements scolaires et les autorités à requérir plus de vigilance de la part des enseignants et assistants sociaux.

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