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Jérusalem: les Palestiniens n'accepteront aucun plan de paix américain

Le président palestinien Mahmoud Abbas a déclaré vendredi à Paris qu'il n'accepterait "aucun plan" de paix proposé par les Etats-Unis au Proche-Orient.

22 déc. 2017, 18:26
Le président français a pour sa part jugé Washington "marginalisé" dans ce dossier.

Les Palestiniens n'accepteront "aucun plan" de paix proposé par les États-Unis au Proche-Orient après leur reconnaissance de Jérusalem comme capitale d'Israël, a affirmé vendredi à Paris le président palestinien Mahmoud Abbas. Il s'exprimait au lendemain d'un vote de l'ONU condamnant cette décision.

 

 

"Les États-Unis se sont disqualifiés eux-mêmes", a ajouté M. Abbas à l'issue d'un entretien avec le chef de l'État français Emmanuel Macron. Il a refusé de rencontrer le vice-président américain Mike Pence lors de son prochain voyage au Proche-Orient.

Pour Emmanuel Macron, les États-Unis sont désormais "marginalisés" dans ce dossier. Mais il n'a pas pour autant dit que la France allait se précipiter pour endosser un rôle moteur dans cette crise.

 

 

Et ce, alors que M. Abbas appelle de ses voeux une implication française. "M. Le président, nous vous faisons confiance (...), nous attendons beaucoup, beaucoup de vous, nous espérons continuer à bien travailler ensemble", a déclaré M. Abbas.

Ne pas répéter l'erreur étasunienne

Emmanuel Macron a pour sa part écarté toute reconnaissance unilatérale par la France d'un État palestinien."Décider unilatéralement de reconnaître la Palestine est-il efficace? Je ne crois pas. Ce serait une réaction" à la décision américaine "qui a provoqué des troubles dans la région", a-t-il développé.

"Je répliquerais une erreur d'un type pareil", a-t-il estimé, ajoutant qu'il n'allait "pas construire le choix de la France en réaction" à la politique américaine.

Plan Kushner

La décision de Washington sur Jérusalem et le vote onusien sont de sérieux vents contraires pour les Etats-Unis, qui veulent tenter de reprendre la main, notamment avec le plan de paix préparé en grand secret par le gendre de Donald Trump, Jared Kushner.

Initialement attendue vers janvier, la présentation de ce plan a été repoussée vers la fin du premier trimestre 2018, le temps de laisser retomber la poussière.

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