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John Kerry à Kiev: prêt à l'Ukraine et sanctions en vue contre Moscou

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry est arrivé à Kiev mardi avec une enveloppe financière d'un milliard de dollars et la promesse de mesures plus fermes si la Russie ne fait pas retomber les tensions et ne négocie pas avec le gouvernement ukrainien.

04 mars 2014, 15:12
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry est arrivé à Kiev mardi.

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry est arrivé à Kiev mardi. Il se charge d'apporter une assistance économique d'un milliard de dollars à l'Ukraine. Des sanctions pourraient en outre être prises dans la semaine contre Moscou, selon des responsables l'accompagnant.

L'enveloppe financière promise lors de cette visite symbolique de quelques heures s'inscrit dans le cadre d'un prêt international, selon ces responsables.

Ces derniers ont répété le message martelé depuis ce week-end par l'administration Obama: "la Russie doit faire retomber" les tensions, "faire rentrer ses troupes dans leurs casernes" et "négocier" avec le gouvernement ukrainien.

Faute de quoi Washington prendra des "mesures plus fermes" telles que des "sanctions" contre des personnes physiques et morales, ont dit ces collaborateurs du secrétaire d'Etat. Ils n'ont pas été plus précis mais ont assuré que ces mesures punitives contre Moscou seraient prises "très bientôt" et que cela était une question "de jours, pas de semaines".

Troupes russes affluent

"Nous avons vraiment assisté (lundi) à une consolidation du contrôle de la Russie sur la péninsule de Crimée et à l'afflux continu de troupes russes en Crimée. Ils se chiffrent clairement par milliers", a déclaré l'un de ces diplomates dans l'avion. "Nous avons vu ces troupes encercler des infrastructures ukrainiennes, tant sur terre que le long des côtes", a-t-il ajouté.

Ce cadre de l'administration américaine a également fait état de "tentatives d'incursions dans l'espace aérien ukrainien par ce que nous pensons être des hélicoptères russes".

Un autre diplomate a dénoncé une "consolidation (de la présence) des Russes en Crimée" et a exprimé la "véritable inquiétude" des Etats-Unis quant à "d'autres projets" que pourraient "avoir les Russes en Ukraine".

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