Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a déclaré hier percevoir des signes de progrès vers la démocratie en Egypte. Une déclaration qui intervient à la veille du procès du président déchu Mohamed Morsi dans un pays extrêmement polarisé entre les partisans de l'armée et des Frères musulmans.
Soucieux d'apaiser les relations avec l'armée égyptienne, qui a destitué en juillet le premier président librement élu de l'histoire du pays, John Kerry a qualifié l'Egypte de "partenaire crucial" et assuré que la récente suspension d'une partie de l'aide militaire américaine n'était "pas une punition".
Transition sans Assad
John Kerry a affirmé, également, hier au Caire, que les Etats-Unis ont adopté des "tactiques" différentes de leurs alliés sur la Syrie mais que leur politique vise le même objectif final, un pouvoir de transition sans Bachar al-Assad. ATS-AFP-REUTERS