Le nouveau premier ministre, Boris Johnson, ne veut pas perdre une minute. Il a prononcé un discours de combat dès son arrivée à Downing Street, hier après-midi, tout juste chargé par la reine Elizabeth de former un nouveau gouvernement, ce à quoi il s’est attelé dans la foulée.
«Ceux qui ont parié contre la Grande-Bretagne vont perdre leur chemise parce que nous allons restaurer la confiance dans notre démocratie et remplir les promesses répétées du Parlement au peuple de sortir de l’UE le 31 octobre – pas de mais ni de si», a-t-il prévenu. Il entend redonner énergie et confiance en soi à un pays devenu «prisonnier des vieilles disputes de 2016», au terme de «trois ans de doutes infondés». «Il est temps de changer de disque», exhortait-il. «Le peuple britannique en a assez d’attendre.» Il veut assumer la pleine responsabilité de «changer ce pays pour le meilleur» et...