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Joschka Fischer cite la Suisse en exemple pour l'avenir de l'UE

L'ex-ministre des affaires étrangères allemand Joschka Fischer estime que la Suisse est un exemple pour l'avenir de l'Europe.

15 nov. 2012, 12:40
Der ehemalige Aussenminister Joschka Fischer (Gruene) posiert am Donnerstag (19.05.11) in Berlin auf dem Roten Teppich zur Premiere des Kinofilms "Joschka und Herr Fischer". Der Film "Joschka und Herr Fischer" kommt am Donnerstag in die deutschen Kinos... Foto: Patrick Sinkel/dapd

L'ex-ministre des affaires étrangères allemand Joschka Fischer estime que la Suisse est un exemple pour l'avenir de l'Europe. Il ne pense pas que le modèle américain puisse fonctionner, car "nous ne parlons pas tous la même langue".

S'appuyant sur l'exemple helvétique, M. Fischer rappelle dans une interview publiée jeudi par le quotidien "Le Temps" que "la Suisse a réussi, depuis le XIIIe siècle, à organiser une fédération qui dépasse les clivages linguistiques, religieux et culturels, et ceci dans un cadre démocratique". Selon lui, les futurs développements de la zone euro emprunteront cette direction.
 
L'ancien représentant des Verts se félicite également que la Suisse, sans en être membre, mène une politique favorable à l'UE. Il cite en exemple les deux nouveaux tunnels de transit, "très utiles pour les Européens".
 
S'exprimant sur la relation bilatérale Suisse-UE, M. Fischer estime que "l'adhésion de la Suisse à l'EEE aurait résolu beaucoup de petits problèmes quotidiens".
 
"Ce serait nettement plus facile et dynamique", indique-t-il tout en précisant que "les frictions que pose la voie bilatérale choisie par les Suisses sont surmontables".
 
Mesure par le Bade-Wurtemberg
 
Concernant l'accord Rubik, qui provoque l'hostilité des Länder de gauche, M. Fischer rappelle qu'il faut prendre en compte le contexte, à savoir la campagne en vue des élections nationales allemandes de 2013 où le SPD et les Verts chercheront à conserver leur majorité au Bundesrat.
 
"Pensez aux efforts réclamés aujourd'hui aux ménages modestes de la classe moyenne. Ces contribuables sont mécontents qu'on procède, avec Rubik, à une amnistie fiscale bon marché. En Suisse non plus, les contribuables honnêtes n'aimeraient pas qu'on passe l'éponge sur les cas de fraude", affirme-t-il.
 
Jeudi également, le ministre des Finances du Bade-Wurtemberg a indiqué que son Land rejetterait l'accord avec la Suisse au Bundesrat.
 
Son homologue de Rhénanie du Nord-Westphalie Norbert Walter-Borjans avait déjà expliqué récemment que les Länder dirigés par le SPD et les Verts voteraient contre l'accord à la Chambre haute du Parlement allemand.
 
Le vote est attendu dans une semaine. La chambre basse, favorable à la coalition de la chancelière Angela Merkel, a elle déjà approuvé l'accord.
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