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Journée de la Shoah: la vie s'arrête deux minutes

Un hommage a été rendu lundi matin en Israël aux 6 millions de Juifs morts durant la Seconde Guerre mondiale, victimes du nazisme, à l'occasion de la journée de la Shoah.

08 avr. 2013, 10:01
Israelis visit the Hall of Names at the Yad Vashem Holocaust museum in Jerusalem, Sunday, April 19, 2009. The annual Israeli memorial day for the 6 million Jews killed in the Holocaust of World War II begins at sundown Monday. (AP Photo/Sebastian Scheiner)

En Israël, la vie s'est arrêtée dans les rues, au travail, dans les écoles, pendant deux minutes lundi à 10 heures (9 heures suisses), au son lugubre des sirènes, en mémoire des six millions de victimes juives du nazisme à l'occasion de la journée de la Shoah.

Toutes les chaînes de radio et de télévision diffusaient depuis dimanche soir des émissions, documentaires et films sur le génocide nazi, présentant des témoignages de survivants. Au son des sirènes, les automobilistes, le tramway à Jérusalem, les autobus, les piétons se sont arrêtés.

Cette année, les cérémonies sont principalement consacrées au souvenir des combattants du ghetto de Varsovie, à l'occasion du 70e anniversaire de la révolte menée contre les nazis en avril 1943.

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry, en visite en Israël et dans les territoires palestiniens, devait participer lundi matin à une cérémonie à Yad Vashem, le Mémorial des victimes de la Shoah à Jérusalem.

L'une des six torches allumées pour marquer ce souvenir l'a été dimanche soir à Yad Vachem par la veuve de Peretz Hochman, l'un des derniers combattants du ghetto de Varsovie, décédé la semaine dernière à l'âge de 83 ans.

Le chef d'état-major de l'armée israélienne, le général Benny Gantz, est pour sa part parti dimanche en Pologne pour conduire la "marche des vivants" lundi à l'ancien camp d'Auschwitz-Birkenau. Près de 192'000 rescapés de la Shoah vivent aujourd'hui en Israël, selon des chiffres des organisations de survivants des camps de la mort.

En ouvrant les cérémonies dimanche soir à Yad Vachem, le premier ministre Benjamin Netanyahu a affirmé qu'Israël ne pouvait "abandonner son sort aux mains d'autres pays, même s'ils sont nos meilleurs amis", face à la menace posée par le programme nucléaire iranien.

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