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Julian Assange veut quitter l'ambassade à Londres

Réfugié depuis plus de deux dans l'ambassade d'Equateur à Londres, Julian Assange a déclaré vouloir la quitter "sous peu".

18 août 2014, 12:32
Ecuador's Foreign Minister Ricardo Patino, left, and WikiLeaks founder Julian Assange speak during a press conference inside the Ecuadorian Embassy in London, where he confirmed he "will be leaving the embassy soon", Monday Aug. 18, 2014.  The Australian Assange fled to the Ecuadorian Embassy in 2012 to escape extradition to Sweden, where he is wanted over allegations of sex crimes. (AP Photo / John Stillwell, POOL)

Julian Assange a assuré lundi qu'il quittera "sous peu" l'ambassade d'Equateur à Londres où il est réfugié depuis 26 mois. Présent à ses côtés, le ministre équatorien des Affaires étrangères Ricardo Patino a souhaité le lancement d'une campagne internationale pour "libérer" le fondateur de WikiLeaks.

"Je peux confirmer que je vais quitter sous peu l'ambassade" a déclaré Julian Assange, en ajoutant que son départ n'obéirait "peut-être pas aux raisons invoquées par les médias du groupe Murdoch et Sky News", selon lesquels il souffrirait de problèmes de santé.

"Il faut mettre un terme à cette situation. Deux ans c'est tout simplement trop long. Il est temps de libérer Julian Assange", a indiqué de son côté le chef de la diplomatie équatorienne au cours d'une conférence de presse conjointe avec celui qui bénéficie depuis 26 mois de "l'asile politique" offert par son pays.

"Nous continuons à lui offrir notre protection (...). Nous continuons à être disponible pour parler aux gouvernements britanniques et suédois en vue de trouver une solution à cette sérieuse violation des droits humains de Julien Assange", a poursuivi le ministre en appelant au lancement d'une campagne internationale dont il n'a pas précisé les contours.

Violences sexuelles

Julian Assange, cheveux mi-long et courte barbe blonde, s'est réfugié dans le petit appartement qui abrite l'ambassade latino-américaine, dans l'ouest huppé de la capitale britannique, après avoir épuisé tous les recours juridiques en vue d'échapper à l'exécution d'un mandat d'arrêt suédois.

Le fondateur de WikiLeaks nie les accusations de violences sexuelles portées par deux jeunes suédoises à son encontre, et dit redouter au cas où il se rendrait à la justice suédoise, d'être déporté in fine aux Etats-Unis afin d'y répondre de la publication par son site de centaines de milliers de documents secrets du gouvernement et de l'armée américaines.

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