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"Jungle" de Calais: le démantèlement progresse plus rapidement que prévu

Depuis le 29 février, les autorités françaises ont entrepris le démantèlement de la partie sud du bidonville des migrants de Calais. Celui-ci progresse plus rapidement que prévu et pourrait s'achever la semaine prochaine. La plupart des personnes chassées se seraient réfugiées dans la partie sud.

12 mars 2016, 15:21
La partie sud de la "jungle" abritait entre 800 et 1000 migrants selon le gouvernement, mais près de 3500 d'après les associations.

Le démantèlement de la partie sud de la "jungle" des migrants de Calais, le plus grand bidonville de France, semble en voie d'achèvement et ceci plus rapidement que prévu. Les travaux devraient s'achever la semaine prochaine.

Selon une information diffusée samedi par la préfecture locale du Pas-de-Calais, "un peu plus de cinq hectares", soit les deux tiers des 7,5 ha de superficie de cette zone, ont déjà été déblayés depuis le démarrage de cette opération le 29 février dernier.

 

 

"Ils sont pratiquement terminés et à mon avis ce sera fait d'ici à mardi soir", a estimé pour sa part Christian Salomé, président de L'Auberge des migrants, l'une des principales associations d'aide aux milliers de migrants vivant dans la précarité dans la région.

Début mars, les autorités françaises avaient estimé que ce démantèlement, autorisé par la justice mais critiqué par les associations, pourrait prendre "un mois, peut-être plus".

 

 

Vases communicants

Avant le démarrage des travaux, sous haute protection policière, la partie sud de la "jungle" abritait entre 800 et un millier de migrants selon le gouvernement français, mais près de 3500 d'après les associations. Selon différentes sources, entre 3700 et 7000 migrants, surtout Syriens, Afghans et Soudanais, sont installés sur l'ensemble du bidonville, dans l'espoir d'un départ pour la Grande-Bretagne.

Les résidents de la partie sud du campement "ont été chassés de leur pays par la guerre et les bombardements, ils sont à nouveau chassés ici de leurs abris", dénonce M. Salomé. Selon lui, "la plupart des réfugiés chassés de la partie sud sont allés dans la partie nord", soit en y déplaçant leurs cabanes, soit en s'installant dans des tentes collectives.

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