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«Jungle» disparue, reste le défi de l’accueil

Le démantèlement est terminé, laissant la question des mineurs isolés.

31 oct. 2016, 23:35
/ Màj. le 01 nov. 2016 à 00:01
View of the makeshift migrant camp known as "the jungle", near Calais, northern France, Friday, Oct. 28, 2016. Thousands of migrants dispersed this week from the now-torched camp they had called home in Calais, and are now struggling to adapt to unfamiliar surroundings in various towns and villages throughout France.  (AP Photo/Thibault Camus) France Migrants

Les derniers abris de la «Jungle» de Calais ont été détruits hier, épilogue d’un démantèlement qui s’est déroulé sans heurt majeur depuis une semaine. Plus de 6000 migrants ont été évacués et répartis dans des centres d’accueil à travers le pays. Mais la question de l’accueil des mineurs subsiste.

«Le retrait de tous les abris (...) a pris fin ce jour à 18h», a annoncé la préfète du Pas-de-Calais dans un communiqué. «Trois lieux de culte ont été maintenus de manière temporaire pour permettre aux mineurs encore présents au sein du Centre d’accueil provisoire de s’y recueillir», précise-t-elle.

Ils sont quelque 1500 à habiter encore la «Jungle», dans un Centre d’accueil provisoire (CAP). «Cette opération de démantèlement est un succès, la mission est remplie.»

Hormis des incendies d’abris, accompagnés d’explosions de bouteilles de gaz qui ont fait un blessé léger parmi les migrants, l’opération s’est en effet déroulée...

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