Ce devait être une bulle. Depuis le printemps dernier, et la création de son mouvement En Marche!, ses adversaires, à gauche comme à droite, ne cessaient de répéter que l’effet Macron allait faire «pschitt» dès que les choses sérieuses allaient commencer.
Mais pour l’heure, rien de tel n’a pu être observé. Lors de ses meetings, Emmanuel Macron fait le plein: 2000 personnes à Clermont-Ferrand – Manuel Valls a fait dix fois moins au même endroit –, 4000 ce samedi à Lille. «On voit des gens qui ne s’intéressaient plus depuis longtemps à la politique, et aussi beaucoup de jeunes», s’enthousiasme le député PS de la Manche Stéphane Travert, qui le soutient depuis le début.
Loin devant le candidat socialiste
Le temps est au beau fixe aussi du côté des sondages, qui ont officiellement installé Emmanuel Macron comme le troisième personnage de la campagne présidentielle, avec des scores fluctuant entre 16...