Des dizaines de milliers de Nord-Coréens ont gravi, hier, la colline de Mansudae pour se prosterner sous les immenses statues de bronze des aïeux de Kim Jong-un, célébrant le Jour du soleil au cœur de Pyongyang. L’héritier de la seule dynastie communiste de la planète a présidé, en toute puissance, les festivités à la gloire de son fondateur, Kim Il-sung, lançant un ultimatum voilé à Donald Trump, quelques semaines après l’échec de leur sommet sur le nucléaire, tenu au Vietnam. «Nous n’avons ni l’envie, ni la volonté de revivre un sommet de ce genre», a déclaré le dictateur trentenaire, répliquant au président américain, qui avait évoqué, jeudi, l’idée d’une troisième rencontre pour assurer la dénucléarisation de la péninsule.
Rentré les mains vides à Pyongyang, à bord de son train blindé, début mars, Kim pose ses conditions à un nouveau tête-à-tête avec la première puissance mondiale, et fixe une échéance....