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Kofi Annan, la mort d’un apôtre de la paix

L’ex-secrétaire général de l’ONU et prix Nobel de la paix, décédé samedi, à Berne, a durablement marqué la diplomatie internationale.

20 août 2018, 00:01
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Kofi Annan n’était déjà plus secrétaire général de l’ONU en février 2012, mais il avait accepté d’endosser une dernière responsabilité, pour alléger le fardeau de son successeur, Ban Ki-moon: mener une mission de bons offices en Syrie. L’aventure fut de courte durée, la mission impossible. Face à l’escalade de violences, redoutant que la poignée d’observateurs onusiens déployés sur le terrain ne soit prise pour cible, le Ghanéen, prix Nobel de la paix 2001, avait rapidement jeté l’éponge, déplorant les dissensions entre grandes puissances. «J’ai perdu mes troupes sur le chemin de Damas», avait-il lâché, mâchoire serrée. La paix hors d’atteinte, les armes allaient continuer de parler, pour longtemps.

Cet échec cuisant, celui d’une organisation dédiée à la paix dans le monde, mais dépassée par une guerre atroce aux enjeux trop complexes, rappelait celui subi en Irak neuf ans plus tôt: Kofi Annan était alors le secrétaire général des Nations...

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