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L'accord de Paris sur le climat a été signé par 175 pays

175 pays ont signé l'accord de Paris vendredi au siège de l'ONU à New York. "Jamais auparavant un aussi grand nombre de pays n'avait signé un accord international en une seule journée", a déclaré Ban Ki-moon.

22 avr. 2016, 15:54
/ Màj. le 22 avr. 2016 à 20:20
"C'est un moment d'histoire", a déclaré Ban Ki-moon, ici aux côtés de François Hollande.

Un nombre record de pays dont les Etats-Unis et la Chine, les plus grands pollueurs du monde, ont signé vendredi à l'ONU l'accord historique destiné à ralentir le réchauffement de la planète, négocié en décembre dernier à Paris. Symboliquement, le président français François Hollande a été le premier à signer l'accord, parmi plus de 171 pays représentés.

"Jamais auparavant un aussi grand nombre de pays n'avait signé un accord international en une seule journée", s'est réjoui le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon en saluant un "moment d'histoire".

La Chine et les Etats-Unis étaient représentés respectivement par le vice-Premier ministre Zhang Gaoli, et le secrétaire d'Etat américain John Kerry. Ce dernier est venu signer avec sa petite-fille dans les bras, et a été très applaudi.

Les pays signataires vendredi représentent plus de 93% des émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement, selon l'ONG World Ressources Institute.

"Déjà l'année dernière, les investissements en matière d'énergie renouvelable étaient à un plus haut historique, presque 330 milliards. Et il est prévu que nous investirons des milliers de milliards de dollars d'ici à la fin du siècle", a déclaré vendredi M. Kerry.

Aller vite

La signature n'est qu'une première étape. L'accord n'entrera en vigueur que lorsque 55 pays responsables d'au moins 55% des émissions de gaz à effet de serre l'auront ratifié.

Avant de signer, M. Hollande a appelé le monde à traduire l'accord en "actes", et souhaité que l'Union européenne "donne l'exemple" en ratifiant l'accord de Paris "d'ici la fin de l'année". "Il faut aller vite, encore plus vite", a-t-il insisté.

"Le monde nous regarde (...) plus de beaux discours, plus d'excuses, plus de manipulation de la science et des politiques par les entreprises liées aux énergies fossiles" comme le pétrole ou la charbon, a pour sa part insisté à la tribune l'acteur et défenseur de l'environnement Leonardo DiCaprio.

Un moment historique

Une soixantaine de chefs d'Etat et de gouvernement étaient présents au siège de l'ONU pour cette signature.

La présidente du Brésil Dilma Rousseff, menacée de destitution, a brièvement évoqué, à la fin de son discours, la crise politique dans son pays, exprimant l'espoir que les Brésiliens sauraient empêcher tout "recul" de la démocratie.

La société civile s'est réjouie du bon départ donné à l'accord. "C'est un moment qui restera dans les livres d'histoire, un tournant pour l'humanité pour qu'elle s'oriente vers une économie propre à 100%", a affirmé Michael Brune, directeur exécutif du Sierra Club dans un communiqué.

 

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