Les violences ont reculé dans plusieurs provinces de Syrie ce week-end avec la mise en place de l’accord conclu à Astana en vue d’une trêve durable. Un autre accord aurait été conclu hier pour évacuer des rebelles islamistes blessés à Yarmouk.
Le début de ce processus est intervenu deux jours après la signature à Astana par la Russie et l’Iran, alliés du régime de Bachar al-Assad, et la Turquie, soutien de la rébellion, d’un mémorandum prévoyant la création de quatre «zones de désescalade».
Le texte signé jeudi a commencé à être appliqué. Mais le mémorandum n’entrera réellement en vigueur que le 4 juin, lorsque les zones seront délimitées avec précision, pour une durée de six mois renouvelable.
Le texte ne prévoit toutefois pas explicitement si les combats doivent immédiatement s’arrêter. Ni le régime syrien ni les rebelles n’ont par exemple annoncé qu’ils cessaient les hostilités.
Situation «stable»
Plusieurs heures après...