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L'Afrique du Sud indignée après un viol et des mutilations barbares

L'Afrique du Sud s'indigne après le viol et le meurtre d'une jeune fille de 17 ans. Ses bras et ses jambes ont été brisées et son estomac éventré. Cette affaire risque d'embraser le pays après le soulèvement qui s'est produit en Inde.

07 févr. 2013, 19:09

Le récent viol collectif et la brutale mutilation d'une adolescente, morte peu après, a choqué l'Afrique du Sud. "Toute la nation est indignée", a réagi jeudi le président sud-africain Jacob Zuma. Une enquête a été ouverte et deux suspects ont été arrêtés.

Anene Booysen, 17 ans, a été retrouvée éventrée samedi matin sur un chantier d'une petite ville du sud ouest du pays. L'adolescente est décédée peu après à l'hôpital. Elle aurait été attirée par un groupe d'hommes avant d'être violée.

La police a indiqué jeudi que l'enquête était toujours en cours. Toutefois la victime a pu désigner l'un de ses agresseurs avant de décéder. Deux suspects ont été arrêtés. L'un des agresseurs présumés était un ami de la jeune fille, et connu de sa famille.

Selon une journaliste de la radio publique SAfm qui a contacté la mère de la jeune fille, Anene a été tellement mutilée qu'elle ne l'aurait pas reconnue sans ses chaussures. "Tous les doigts ont été brisés, ses jambes ont été brisées, son estomac avait été découpé, on pouvait voir ses intestins...", a témoigné la mère.

La porte-parole des services provinciaux de la Santé Faiza Steyn s'est contentée de décrire les blessures comme "horribles". L'affaire a choqué l'Afrique du Sud où les histoires de violences sexuelles remplissent pourtant quotidiennement les pages des journaux.

"Criminalité bestiale"

"Toute la nation est indignée par ce viol extrême et la destruction d'une jeune vie humaine", a réagi le président Jacob Zuma dans un communiqué jeudi. "Cet acte est choquant, cruel et profondément inhumain. Il n'a aucune place dans notre pays", a-t-il dit.

Le président a appelé les tribunaux à prononcer les peines les plus lourdes possibles à l'encontre des auteurs de viols. "Nous ne devons jamais nous habituer à ces actes de criminalité bestiale envers nos femmes et nos enfants."

Les statistiques officielles signalent que près de 65'000 infractions sexuelles ont été commises en Afrique du Sud l'an passé. Mais la police estime qu'un cas de viol sur 36 est signalé. Des études ont montré que plus d'un quart des hommes sud-africains ont reconnu avoir déjà commis un viol.

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