"Des sanctions plus sévères sont inévitables si l'Iran continue à refuser de coopérer avec l'AIEA", l'Agence internationale pour l'énergie atomique, mais "nous ne participons pas à la discussion sur une intervention militaire, nous estimons que telles discussions sont contreproductive et les rejetons", a-t-il dit à Bruxelles. Il s'exprimait à son arrivée à une réunion avec ses homologues de l'Union européenne.
Peu auparavant, le ministre britannique William Hague s'était refusé à rejeter catégoriquement l'option de frappes militaires contre les installations nucléaires iraniennes, dont la possibilité est évoquée par des responsables israéliens.
"Nous n'envisageons pas cela (l'intervention militaire) en ce moment, nous l'appelons pas à une action militaire ni ne la prônons. Dans le même temps, nous disons que toutes les options devraient rester sur la table" concernant ce pays, a déclaré M. Hague.
Pour sa part, le chef de la diplomatie française, Alain Juppé s'est concentré sur les sanctions renforcées que les occidentaux veulent adopter contre l'Iran. "Il faut nous préparer à durcir les sanctions pour éviter toute intervention irréparable", a-t-il dit à la presse.