L'analyse des boîtes noires a commencé mardi en Egypte pour tenter d'élucider les causes du crash de l'Airbus de la compagnie russe Metrojet, a indiqué un responsable du ministère égyptien de l'aviation civile.
L'exploitation des enregistreurs de vol - l'un enregistrant les conversations à bord, l'autre les paramètres de vol - "a commencé" à la mi-journée, a assuré un haut responsable du ministère égyptien de l'aviation civile, sous couvert de l'anonymat.
Outre des experts russes, une dizaine d'enquêteurs français sont à l'oeuvre, représentant Airbus mais aussi le Bureau enquête accidents (BEA), aux côtés d'homologues allemands du Bundesstelle für Flugunfalluntersuchung (BFU), comme le prévoit la procédure internationale pour ces deux pays piliers du consortium européen Airbus.
De son côté, la commission gouvernementale supervisant le versant russe de l'enquête devait se réunir à Moscou pour faire le point.
Les experts doivent déterminer si le crash a été provoqué par un accident ou un attentat. Parallèlement, les recherches continuent pour retrouver les derniers corps des 224 victimes et d'éventuels indices disséminés sur une large zone dans le désert du Sinaï.