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L'appareil judiciaire tunisien sous l'emprise du pouvoir islamiste

Malgré une amélioration, les magistrats manquent d'équité.

04 juil. 2013, 00:01
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Pour l'avocate et militante des droits de l'homme Basma Khalfaoui, la veuve de Chokri Belaïd, "la justice n'a pas vraiment changé" en Tunisie et "les juges ont toujours la même peur du pouvoir que sous Ben Ali".

La libération, assortie de six mois de prison avec sursis, du rappeur Weld El 15 (photo bas de page), mardi - alors qu'il avait écopé de deux ans de prison ferme en première instance pour avoir qualifié les policiers de "chiens" -, pas plus que la libération, également en appel, de trois militantes Femen (deux Françaises et une Allemande) ne peut effacer les lourdes peines infligées à des blogueurs.

La récente modération judiciaire tunisienne ne peut, surtout, faire oublier la grande affaire politique de cette révolution: l'assassinat de l'opposant de gauche Chokri Belaïd, le 6 février 2013. Une affaire dans laquelle s'est peu à peu ensablé l'appareil policier et judiciaire tunisien.

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