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L'après-présidentielle fait déjà peur

En l'absence de sondages, certains candidats à l'élection présidentielle cèdent à la surenchère verbale et les électeurs ne savent trop à quel saint se vouer.

27 févr. 2012, 00:01
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Le plus étonnant, c'est le silence. À l'approche de l'école Thiam de Pikine, on n'entend aucun des bruits habituels de cette banlieue populaire de Dakar. Ce n'est pas l'appréhension qui explique ce calme étrange mais l'importance du moment et les questions que tout le monde se pose. Ici, comme partout hier au Sénégal, on a pris le vote pour l'élection présidentielle au sérieux. Dans la cour de sable jaune, les femmes, en robes élégantes, sont sagement alignées entre les hommes aux polos fraîchement repassés. Dans les bureaux, le matériel est là. Le Sénégal a une tradition démocratique qui se lit dans la logistique. Pourtant, malgré tout, cette année les électeurs se sentent un peu perdus.

Déjà un plan de "sortie de crise"

La décision d'Abdoulaye Wade de se présenter pour un troisième mandat, jugée illégale par l'opposition mais entérinée par le Conseil constitutionnel, a déboussolé un pays qui se considérait...

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