L'armée irakienne et ses alliés ont tué lundi 57 activistes islamistes dans la province d'al-Anbar. Au moins 14 personnes ont elles péri dans la région de Bagdad dans l'explosion de quatre voitures piégées. Et les corps de quatre personnes ont été retrouvés avec des traces de torture.
Les victimes dans la province d'Al-Anbar seraient des jihadistes l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL).
Des rebelles sunnites et des combattants de l'EIIL ont pris le contrôle le 1er janvier de Falloujah et de certains quartiers de Ramadi, deux villes de la province d'al-Anbar, dans l'ouest de l'Irak.
Le ministère de la Défense a fait savoir dans un communiqué que la plupart des 57 activistes tués l'avaient été dans la banlieue de Ramadi.
Femme tuée près de Bagdad
Les troupes irakiennes ont intensifié dimanche leur pilonnage de Falloujah alors que, ont indiqué des responsables de la sécurité, un assaut pourrait être lancé rapidement sur le terrain.
Quatre attentats à la voiture piégée visant des quartiers chiites ont été commis lundi, tuant au moins 14 personnes, a dit la police. Deux véhicules piégés ont tué huit personnes à Mahmoudiya, à 30 km au sud de Bagdad, tandis que les deux autres attentats ont eu lieu dans la capitale irakienne.
La police a par ailleurs découvert quatre corps, dont celui d'une femme, abattus par balle dans le sud-ouest de Bagdad et qui portaient des traces de torture.
Plus de 1000 tués récents
Deux soldats ont été tués dans des affrontements avec des hommes armés à Baqouba, à 65 km au nord-est de Bagdad, a indiqué une source militaire.
Les attentats commis lundi n'ont pas été revendiqués. La population chiite est régulièrement la cible d'activistes sunnites, notamment dans la province d'al-Anbar.
Les violences ont fait plus de 1000 tués en janvier en Irak, selon des données officielles.