Votre publicité ici avec IMPACT_medias

L'Assemblée générale de l'ONU condamne les bombardements

L'Assemblée générale de l'ONU a adopté vendredi à une large majorité une résolution dénonçant le pilonnage des villes rebelles en Syrie.

03 août 2012, 19:33
L'ONU a commencé l'évacuation de son personnel international de certaines zones touchées par les violences religieuses dans l'ouest de la Birmanie. von elf U.N.-Organisationen im ehemaligen Abgeordneten-Hochhaus "Langer Eugen". "Die Bundesregierung profiliert den UN-Standort Bonn nicht genug", kritisierte der zustaendige CDU-Politiker Armin Laschet am Montag, 14. Juli 2008. Dabei sei Bonn ein Pfund, mit dem Deutschland wuchern koenne: "17 UN-Organisationen gibt es dort mit 650 Mitarbeitern", betonte der Minister. In Bonn arbeiteten die Vereinten Nationen unter den weltweit besten Bedingungen.  (AP Photo/Hermann J. Knippertz) **ZU APD4132**   ---The United Nations' flag flutters in front of the "U.N. Campus", the headquarters of eleven U.N. organisations, in Bonn, Germany, Tuesday, July 11, 2006.  (AP Photo/Hermann J. Knippertz)

L'Assemblée générale de l'ONU a adopté vendredi à une large majorité une résolution dénonçant le pilonnage des villes rebelles et critiquant l'impuissance du Conseil de sécurité à agir pour faire cesser le conflit en Syrie. Sur le terrain, l'armée syrienne continuaient de bombarder massivement les quartiers dissidents à Damas et Alep.

La résolution, présentée par l'Arabie saoudite au nom du groupe arabe et soutenue par une soixantaine de pays parmi lesquels les Etats-Unis et les Européens, a été adoptée par 133 voix sur les 193 pays membres. Douze pays ont voté contre et 31 se sont abstenus.

Au lendemain de la démission du médiateur Kofi Annan, le texte déplore "que le Conseil de sécurité n'ait pu s'accorder sur des mesures qui obligeraient les autorités syriennes à respecter ses décisions". M. Annan avait justifié sa démission par un manque de soutien des grandes puissances à sa mission.

Depuis le début de la crise syrienne en mars 2011, la Russie et la Chine ont bloqué toutes les tentatives occidentale au Conseil pour faire pression sur le régime syrien en le menaçant de sanctions. Cette résolution a une portée essentiellement symbolique puisque l'Assemblée ne peut émettre que des recommandations, contrairement au Conseil de sécurité.

Juste avant le vote, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon avait appelé solennellement les grandes puissances à dépasser leurs "rivalités", estimant que "les intérêts immédiats du peuple syrien (devaient) prévaloir sur les rivalités ou les luttes d'influence".

Un quartier rebelle pris d'assaut

Mettant à profit les divisions internationales, le régime syrien reste en effet déterminé à en finir avec la révolte lancée en mars 2011 et qui s'est militarisée face à la répression sanglante.

Avec des dizaines de blindés, l'armée syrienne a ainsi pris d'assaut vendredi le quartier de Tadamoun, dernière poche rebelle dans Damas. Selon les militants, la majeure partie de ce quartier sud de la capitale était passée sous le contrôle des forces du gouvernement en début de soirée.

Des combats ont également éclaté aux abords de l'aéroport militaire à Marj el-Sultane, dans la province de Damas, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Après avoir pris il y a une semaine le contrôle de Damas, l'armée cherche à y nettoyer les poches de résistance rebelle.

Renforts en nombre à Alep

A Alep (nord-ouest), la deuxième ville du pays, le quartier de Salaheddine était à nouveau bombardé par les soldats qui encerclent ce principal bastion rebelle et plusieurs autres quartiers de la cité.

"La violence continue de s'intensifier" à Alep où des renforts "considérables" ont été dépêchés pour la "grande bataille", a estimé le chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Hervé Ladsous.

Les insurgés affirment contrôler la moitié de cette ville. Selon une source de sécurité, l'armée "observe et teste le système de défense des terroristes (...) avant de les annihiler en menant une opération chirurgicale".

La veille, le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) n'avait pas pu faire entrer de l'aide humanitaire dans la localité en raison du blocus militaire, faisant état d'une coupure des téléphones portables et internet. Selon l'organisation, quelque 7200 personnes ont trouvé refuge dans 45 écoles et six dortoirs.

Manifestations sous les bombes

Les bombardements n'ont pas empêché les manifestants de descendre par centaines dans les rues, notamment dans le quartier al-Chaar, en scandant "nous voulons exécuter Bachar", "nous voulons la liberté et la paix", selon un journaliste de l'AFP.

Des manifestations se sont également déroulées dans d'autres villes du pays, dont Hama où des "dizaines" de civils et de rebelles ont été tués jeudi, selon des militants. Ceux-ci ont dénoncé un nouveau "massacre".

Au moins neuf personnes ont péri dans les violences à travers le pays vendredi, selon l'OSDH.

Votre publicité ici avec IMPACT_medias