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L'Australie assure à partir du 1er décembre la présidence tournante du G20

Le G20 sera placé sous le sceau de la croissance économique, assure Tony Abbott, Premier ministre Australien, dont le pays prend la présidence tournante du Groupe de vingt.

02 déc. 2013, 12:50
Le Premier ministre australien Tony Abbott a promis lundi de placer sa présidence du G20 sous le sceau de la croissance économique, de l'emploi et de la prévention des chocs financiers.

Le Premier ministre australien Tony Abbott a promis lundi de placer sa présidence du G20 sous le sceau de la croissance économique, de l'emploi et de la prévention des chocs financiers. Il a rejeté d'avance tout risque de "bavardage".

L'Australie assure à partir du 1er décembre la présidence tournante du G20, qui rassemble 19 pays et l'Union européenne représentant 85% de l'économie mondiale et 2/3 de la population. Les chefs d'Etat et de gouvernements se réuniront pour leur sommet annuel les 15 et 16 novembre prochain à Brisbane (est).

"Je suis déterminé à ce que le G20 ne soit pas du bavardage", a écrit Tony Abbott dans une tribune publiée lundi par le journal "The Australian". "Il doit être pratique et ciblé".

Lever les obstacles

"Notre action à Brisbane consistera à lever les obstacles internationaux au commerce, à l'emploi et à la croissance ainsi qu'à identifier les moyens d'augmenter les taux de participation à la vie active et de financer les infrastructures", a-t-il détaillé.

Dans son programme, disponible sur le site internet du G20 (www.G20.org), M. Abbott articule son mandat autour de deux thèmes: promouvoir une croissance économique plus forte et des résultats en matière d'emploi; rendre l'économie mondiale plus résistante aux futurs chocs.

L'Australie, 12e économie du monde, "enregistre actuellement sa 22e année consécutive de croissance", a souligné le dirigeant conservateur, entré en fonctions en septembre après six ans de gouvernement travailliste.

Etre prévoyant

Notant que le G20 avait démontré "son dynamisme" pendant la crise financière de 2008, il a estimé que le défi était désormais d'être "prévoyant" par temps calme.

Il préconise d'affermir la résistance des banques et des institutions financières internationales, de rendre les marchés de produits dérivés plus sûrs et de renforcer le contrôle de "la finance de l'ombre", terme désignant les réseaux de crédit non bancaires.

La croissance, selon M. Abbott, passe notamment par les investissements d'infrastructure via "plus d'engagement privé-public" et le soutien aux "marchés des capitaux pour une meilleure orientation de l'épargne vers l'investissement productif".

Lors du précédent sommet en juin à Los Cabos (Mexique), les dirigeants du G20 s'étaient déjà engagés à prendre "les mesures nécessaires pour renforcer la croissance mondiale et restaurer la confiance" et à lutter contre les risques de protectionnisme.


 
 

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