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L'ETA fournit une liste de 12 caches d'armes à la police française

Une liste de douze caches d'armes de l'organisation séparatiste basque espagnole ETA a été transmise à la police française. Le processus de désarmement de l'entité devait s'achever ce samedi à Bayonne, dans les Pyrénées-Atlantiques.

08 avr. 2017, 09:49
En octobre 2011, l'organisation renonce à la lutte armée, après 43 ans de violences au nom de l'indépendance du Pays Basque et de la Navarre et 829 morts attribués à son mouvement clandestin.

Le groupe "Les artisans de la paix" a transmis aux autorités françaises une liste des caches d'armes de l'organisation séparatiste basque espagnole ETA, a-t-on appris samedi de sources proches du dossier. Le processus de désarmement de l'ETA devait s'achever ce samedi à Bayonne, dans les Pyrénées-Atlantiques.

La remise de la liste s'est faite via une autorité religieuse, qui elle-même devait la transmettre à la police française. Selon des experts de la lutte anti-terroriste, l'arsenal d'ETA comprendrait environ 130 armes de poing et deux tonnes d'explosifs.

 

Il serait disséminé dans plusieurs caches depuis que le mouvement a renoncé à la lutte armée en 2011. Ces caches d'armes et d'explosifs sont situées dans le département français des Pyrénées-Atlantiques, frontalier de l'Espagne sur la Côte atlantique.

L'ETA avait renoncé à la lutte armée en 2011 mais reste classée comme "organisation terroriste" par l'Union européenne (UE). Elle avait annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi son "désarmement total" pour le samedi 8 avril, dans un communiqué à la radio-télévision britannique BBC.

Base arrière française

La Commission internationale de vérification, qui oeuvre pour la fin du conflit au Pays Basque, est censée "authentifier le désarmement" du mouvement clandestin. Cette structure, non-reconnue par Madrid et Paris, comprend notamment un ancien secrétaire général d'Interpol, le Britannique Raymond Kendall.

Dans un communiqué commun, les gouvernements autonomes du Pays Basque espagnol (Euskadi) et de la Navarre, ainsi que la Communauté d'Agglomération Pays Basque français ont expressément soutenu vendredi la démarche de cette commission.

Dans cette perspective, les services de police et des spécialistes du déminage étaient mobilisés au Pays Basque français et "prêts à intervenir à tout moment", indique-t-on de sources proches du dossier. Historiquement pour ETA, la France et plus particulièrement le Sud-Ouest ont été une véritable "base arrière".

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