Le Sri Lanka assistait, hier, aux premiers enterrements des victimes des attentats de Pâques. Le bilan de ce massacre dans trois hôtels et autant d’églises catholiques ne cesse de monter – au moins 321 morts et plus de 500 blessés – et les questions s’accumulent.
Dans l’après-midi, l’Etat islamique a revendiqué ce sextuple attentat via son agence de propagande, Amaq. Le groupe djihadiste, qui a déjà abusivement réclamé la paternité de plusieurs tueries, a, par la suite, diffusé une vidéo non authentifiée sur laquelle plusieurs hommes prêtent allégeance au calife autoproclamé Abou Bakr al-Baghdadi. Plusieurs experts ont souligné que tant les techniques que les cibles visées, des hôtels fréquentés par des Occidentaux et des églises, portaient la marque de l’EI. Le premier ministre sri-lankais, Ranil Wickremesinghe, sans confirmer cette revendication, a estimé «qu’il pourrait y avoir un lien» avec l’EI.
Une «cellule familiale»
Les enquêteurs, appuyés par le FBI,...