Une tuerie évitée par le courage et le sang-froid de trois aviateurs de l’opération Sentinelle. L’attaque perpétrée samedi matin à l’aéroport parisien d’Orly, qui s’est soldée par la mort de l’assaillant, rappelle que le danger terroriste islamiste est toujours présent. Et qu’il peut prendre les formes les plus diverses. Car le «parcours violent et destructeur» de Ziyed B., pour reprendre les propos du procureur de la République de Paris, François Molins, a en apparence plus à voir avec une cavale terroriste meurtrière qu’avec un projet d’attentat mûrement réfléchi.
Le simple rappel des faits intrigue: après avoir passé une partie de la nuit avec son cousin dans un modeste bar-restaurant de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), ville où il a eu des attaches, ce délinquant multirécidiviste (neuf mentions à son casier judiciaire pour violences, outrages, recels) retourne à son domicile de Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise).
Il tire et prend la fuite
Samedi matin à 6h55, quand...