Unanimes à dénoncer les conditions "inacceptables" de détention de l'opposante ukrainienne Ioulia Timochenko, les ministres européens des Affaires étrangères ont affiché hier à Bruxelles des divergences sur l'opportunité d'un boycott de l'Euro 2012 de football en Ukraine. Kiev a affirmé ne pas vouloir se laisser "humilier" .
Alors que l'UE réclame depuis plusieurs mois la libération de l'ex-Première ministre et dénonce une justice sélective à son égard, le président de la Commission européenne José Manuel Durao Barroso et l'ensemble de ses commissaires ont annoncé qu'ils boycotteraient les matches de l'Euro 2012 en Ukraine.