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L’Europe place Téhéran au pied du mur

Paris, Berlin et Londres actionnent le mécanisme de règlement des différends prévu dans l’accord sur le nucléaire iranien.

15 janv. 2020, 00:01
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«Nous n’avons plus d’autre choix.» Excédés par les agissements de Téhéran, les ministres des Affaires étrangères français, allemand et britannique ont décidé, hier, d’actionner le mécanisme de crise prévu dans l’accord international de 2015, qui vise à empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire. Cette démarche pourrait conduire au rétablissement de sanctions à l’encontre de la République des mollahs, à l’échelle des Nations unies.

Dans une déclaration conjointe, Jean-Yves Le Drian, Heiko Maas et Dominic Raab ont annoncé «qu’étant donné les mesures prises par l’Iran» pour s’affranchir progressivement des engagements qu’il a contractés en 2015 – il a annoncé le 5 janvier que son programme nucléaire «ne serait plus soumis à aucune limite opérationnelle» –, leurs pays vont actionner le mécanisme de règlement des différends prévus par le Plan d’action global commun (JCPOA) dont ils ont été les cosignataires, aux côtés des Iraniens, des Américains, des Russes et...

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