L’ex-présidente sud-coréenne Park Geun-Hye a comparu hier à Séoul, à l’ouverture de son procès pour corruption dans la retentissante affaire qui a précipité sa destitution. Elle est apparue la mine sombre, sans maquillage et arborant son matricule de détenue.
L’ancienne présidente a évité de croiser le regard de celle par qui le scandale est arrivée, sa confidente de l’ombre et «amie de 40 ans» Choi Soon-Sil, également poursuivie.
Ce procès, qui devrait durer des mois, constitue un nouvel acte d’une longue saga, commencée l’été dernier et ponctuée de manifestations monstres. Celles-ci ont précipité la descente aux enfers de cette fille de dictateur démocratiquement élue, avant d’être déchue par la plus haute juridiction du pays.
Première apparition publique
«Prévenue Park Geun-Hye, quel est votre profession?», a demandé le président du tribunal, Kim Se-Yun. «Je n’ai pas de profession», a-t-elle répondu.
Celle qui fut considérée pendant des décennies comme «la...