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L’exécutif tente de reprendre la main suite aux violences en Corse

Six jours après le guet-apens contre des pompiers, Bernard Cazeneuve s’est rendu sur l’île. L’enquête progresse à petits pas.

31 déc. 2015, 00:08
FILE - This Saturday, Dec. 26, 2015 file photo shows demonstrators, most of them angry against Muslim residents, marching behind the Corsican flag in Ajaccio, on the French Mediterranean island of Corsica. France’s interior minister is seeking to halt violence in Corsica after protesters vandalized a Muslim prayer room in anger over an ambush of firefighters. Bernard Cazeneuve, visiting the Corsican city of Ajaccio on Wednesday, told reporters “there is no place in Corsica for violence or racism.” (AP Photo/Jean-Pierre Belzit, File) France Corsica

Alors que les tensions demeurent vives localement, le gouvernement tente de faire entendre sa voix en Corse. «L’État doit incarner et faire respecter l’unité de la République, tout en prenant en compte la riche singularité de votre île», a déclaré hier le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, lors d’un discours à la préfecture de Corse. Un écho au message de fermeté adressé le matin même par Manuel Valls dans Le Parisien.

L’hôte de Beauvau aura tout de même attendu six jours pour se rendre à Ajaccio, après le guet-apens de Noël dans une cité de la ville. Des incidents qui ont fait deux blessés chez les pompiers, tandis qu’un policier a été brutalisé, en marge des événements. Une cinquantaine de voyous, avaient, ce soir-là, attaqué les pompiers à coups de pierres, de battes de baseball, de clubs de golf.

Bernard Cazeneuve a donc promis une sécurité renforcée aux Jardins...

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