Des centaines de personnes ont fui jeudi des quartiers de Damas, la capitale théâtre de combats d'une extrême violence, au lendemain de l'attentat ayant décapité l'appareil sécuritaire syrien. L'exode a concerné un secteur situé à la périphérie de Mazzé (ouest) et les quartiers de Tadamon et du camp palestinien de Yarmouk. La population redoute une opération d'envergure des forces régulières.
"Il y a une escalade du régime pour se venger de l'attentat, ainsi que de la part des rebelles qui veulent, eux, en tirer profit" , estime l'Observatoire syrien des droits de l'homme, basé à Londres. "Dans les hôpitaux, nous sommes débordés. On est obligé d'opérer dans les couloirs, et les cadavres sont entassés sur le côté" , signale un infirmier joint par téléphone. L'armée a demandé à la population de s'éloigner des zones de combats. "Jusqu'à présent, l'armée avait fait preuve de retenue dans ses opérations, mais, depuis l'attentat,...