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L'homicide troisième cause de décès chez les hommes dans le monde

Les violences physiques et sexuelles touchent fréquemment les enfants et encore plus les femmes, alors que l'homicide reste la 3e cause de décès chez l'homme entre 15 et 44 ans, rapporte l'ONU.

10 déc. 2014, 13:19
Une vingtaine de douilles ayant été retrouvées sur place.

L'homicide est la troisième cause de décès dans le monde chez l'homme entre 15 et 44 ans. En 2012, 475'000 personnes ont été assassinées, selon un rapport de l'ONU publié mercredi à Genève. Il recommande d'intensifier les mesures de prévention.

Malgré des éléments indiquant que les taux d’homicide ont diminué de 16% à l’échelle mondiale entre 2000 et 2012, la violence demeure très fréquente. Les actes de violence n’entraînant pas la mort font de nombreuses victimes chez les femmes et les enfants.

Un enfant sur quatre a été victime de violences physiques; une fille sur cinq a fait l’objet de violences sexuelles; et une femme sur trois est victime au cours de sa vie de violences physiques ou sexuelles exercées par des partenaires intimes.

Publié conjointement par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime (ONUDC), le rapport plaide pour un renforcement de la prévention.

Conséquences durables

Les conséquences de la violence sur la santé physique, mentale, sexuelle et génésique durent souvent toute une vie. La violence contribue par ailleurs aux principales causes de décès telles que le cancer, les maladies cardiovasculaires et le VIH/sida. Les victimes ont en effet un risque accru d’adopter des comportements comme le tabagisme, la consommation d’alcool et de drogues et des comportements sexuels à risque, souligne le rapport.

"Des niveaux élevés de violence familiale et communautaire compromettent gravement la capacité des individus à assurer leur propre subsistance, mais aussi les possibilités, pour les Etats, de se développer sur un plan politique, social et économique", a expliqué Helen Clark, administratrice du PNUD.

Le rapport fait le point des mesures adoptées par les pays pour prévenir et lutter contre la violence interpersonnelle. Il fait également apparaître les lacunes qu’il recommande de combler en matière de prévention de la violence.

Le texte cite les domaines de la qualité et la portée des programmes de prévention, de l’accès aux services destinés aux victimes, en particulier pour les femmes et les filles, et de la mise en application des législations existantes.

Des lois pas appliquées

Selon cette étude, 98% des pays ont des lois contre le viol, 87% contre la violence domestique et 84% contre le port d'armes à l'école. Mais 40% seulement disposent de lois contre la maltraitance des personnes âgées en institution, par exemple.

En moyenne, 80% des pays ont adopté 12 lois revêtant de l’importance pour la prévention de la violence. Toutefois, un peu plus de la moitié seulement indique que ces lois sont pleinement appliquées.

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