Cela n’a pas manqué. Dimanche soir, dès l’annonce des résultats du premier tour de scrutin, un «front républicain» est réapparu tel le phénix du 21 avril 2002. Une année où Jean-Marie Le Pen se qualifia pour le second tour de la présidentielle. Les principaux rivaux de Macron, sauf exception, se sont aussitôt ralliés au candidat d’En marche. Ceci sans parler de personnalités de poids (dont Juppé, Baroin, Estrosi, etc.), y compris François Hollande, qui ont suivi la marche à suivre, si l’on peut dire, après tant d’autres de gauche comme de droite.
Mais au-delà des cercles politiques, cette «macromania» touche différents milieux (économique, culturel, européen, etc.). De quoi attirer des critiques acerbes sur le côté attrape-tout, sur le flou du programme et le manque présumé de convictions du désormais favori. En résumé: pourquoi l’homme séduit-il aussi largement? Décryptage.
«Je suis un pur produit de la méritocratie française.» Emmanuel Macron répète...