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L’humanitaire à terre

18 oct. 2017, 23:05
/ Màj. le 19 oct. 2017 à 00:01
People watch a helicopter from the World Food Program arriving to the village of Paca Biakh in Allai Valley, 70km northwest of Muzaffarabad, Pakistan, Wednesday, Dec. 28, 2005. WFP is delivering food aid to remote villages in high altitude areas isolated by October's earthquake and providing medical care with a local NGO. (KEYSTONE/AP/Tomas Munita) PAKISTAN SOUTH ASIA EARTHQUAKE

Travailleur humanitaire: infirmière ou logisticien tout terrain qui travaille là où les choses vont mal. Et le jour où les humanitaires ne sont plus là, c’est que les choses vont très mal. Comme ce fut le cas, dimanche dernier, avec l’enlèvement d’une Suissesse au Darfour, à l’ouest du Soudan.

«2017 est une année cauchemardesque pour l’humanitaire avec les quatre préfamines dans les zones de conflits aigus: au Soudan du Sud, au Yémen, en Somalie et au Nigeria», observe Pauline Chetcuti, responsable de plaidoyer humanitaire à Action contre la faim (ACF). «Nous n’avons jamais vu cela en 60 ans d’engagement humanitaire. L’insécurité y a beaucoup augmenté, comme dans tous les pays en conflit.»

Action suspendue

Action contre la faim vient d’en faire l’expérience en Birmanie. L’ONG française a suspendu son intervention début septembre dans la région de Maungdaw, de l’Etat de l’Arakan, en Birmanie. «Nous n’avions pas le choix: les ONG...

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