Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

L’imbroglio politique continue en Catalogne

La session d’investiture de Carles Puigdemont a été ajournée.

31 janv. 2018, 00:01
Demonstrators wearing masks of Catalonia's ex-president Carles Puigdemont shout slogans during a protest outside the Catalonia parliament in Barcelona, Spain, Tuesday, Jan. 30, 2018. Plans by Catalan separatist lawmakers to re-elect fugitive ex-president Tuesday received a setback when the house speaker postponed the session, saying the planned parliament meeting would not take place until there were guarantees Spanish authorities "won't interfere." (AP Photo/Emilio Morenatti) Spain Catalonia

«Puigdemont est notre président!» C’est la version des manifestants indépendantistes venus, hier après-midi, aux abords du Parlement régional. Pour la réalité institutionnelle catalane, en revanche, Carles Puigdemont est le candidat dont l’investiture a été ajournée pour raisons de force majeure. Selon les autorités espagnoles, enfin, l’homme qui a fui l’action des tribunaux en se retranchant en Belgique est un président régional destitué, que la Cour constitutionnelle a définitivement mis hors course, en lui interdisant une investiture à distance.

Les réalités politiques se superposent en Catalogne. La décision du président du Parlement catalan, Roger Torrent, de reporter sine die la séance plénière censée remettre Carles Puigdemont à la tête du gouvernement régional, malgré l’interdiction des juges, complexifie un peu plus l’inextricable imbroglio catalan.

Roger Torrent, qui a été élu à la tête de la Chambre en vertu d’un pacte entre son parti, Esquerra republicana de Catalunya (ERC, centre gauche indépendantiste), et...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias