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L'Inde assombrie par un nouveau viol collectif semblable à celui d'une Suissesse

Un viol collectif semblable à celui de décembre 2012, au cours duquel une Suissesse avait été violée devant son mari, s'est produit jeudi soir, a indiqué vendredi la police.

23 août 2013, 09:00
epa03602440 Activists from Republican Party of India (RPI) shouts anti-government slogans as they protest, outside the Mantralaya building, Maharashtra state government's headquarter, in Mumbai, India, 27 February 2013. RPI activists protests against the rape and killing of three young sisters of 6, 9 and 10 years old, in a village in Bhandara district of Maharashtra state after they had gone missing from school. RPI is demanding death sentence for the rapist and killer.  EPA/DIVYAKANT SOLANKI

Une femme photographe a été victime d'un viol collectif à Bombay, alors que son compagnon a été sévèrement battu, a indiqué la police vendredi. Ce fait divers rappelle une affaire qui avait bouleversé l'Inde à la fin de l'année 2012.

Dans un quartier chic de Bombay, cinq hommes s'en sont pris jeudi soir à une jeune femme qui prenait des photos de vieux immeubles pour un magazine, en compagnie d'un collègue. Les agresseurs "ont battu l'homme, l'ont attaché et ont violé la femme, dans un endroit isolé du quartier de Shakti Mills", a précisé un officier de police, sous couvert d'anonymat.

La jeune femme, qui souffre de blessures internes, est traitée à l'hôpital. Elle a pu donner les prénoms de deux de ses agresseurs, qui s'étaient interpellés pendant l'agression, a ajouté le policier. "Plusieurs suspects ont été interrogés mais personne n'a été arrêté", a-t-il dit.

En décembre dernier, une étudiante de 23 ans, avait été sauvagement agressée, battue, violée puis jetée sur le trottoir par cinq hommes, à New Delhi. Son compagnon avait été battu. Elle est morte de ses blessures.

Vague de protestations

Cette affaire avait soulevé une vague de protestations dans le pays, où la classe moyenne n'accepte plus la légèreté dont la justice et les autorités font preuve dans le traitement des violences faites aux femmes.

Après des mois de manifestations massives, le parlement indien avait renforcé les lois punissant les crimes sexuels. Les manifestants critiquaient également la police et les hôpitaux, accusés de s'occuper à peine des crimes sexuels.

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