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L’Inde endeuillée par des violences antimusulmans

Un déchaînement de violence de la part de partisans d’une loi controversée sur la citoyenneté, promue par le parti nationaliste au pouvoir, secoue Dehli depuis dimanche.

27 févr. 2020, 00:01
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Assis par terre face aux urgences de l’hôpital Guru Teg Bahadur, Gulfam a perdu son frère, tué de cinq balles. Au bord des larmes, il peine à comprendre: «il a reçu un tir en pleine tête», précise cet habitant du quartier de Mustafabad. «Des témoins m’ont raconté qu’il a été abattu mardi par des hommes revêtus d’un uniforme des forces de sécurité. Il sortait de la mosquée.» Les violences qui ont secoué le nord-est de Delhi sont entrées dans leur quatrième journée hier. D’après les autorités de l’hôpital, un constat émerge: les blessés par balle sont nombreux. «C’est difficile de dire combien exactement», élude un médecin.

Le jour où son frère est mort, le quartier où réside Gulfam a été le théâtre de tirs répétés. «J’ai entendu des coups de feu à partir de 16h et jusqu’à 22h, poursuit-il. Notre mosquée a été incendiée. Des magasins qui portent des...

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