Pour le chef des sociaux-démocrates (SPD) Sigmar Gabriel, «c’est un pas historique». Pour Angela Merkel, c’est tout simplement la preuve que, pour la première fois, l’Etat fédéral considère enfin la question de l’intégration «comme un devoir légal»: «C’est une première dans l’histoire de la République fédérale d’Allemagne», a-t-elle souligné.
Les deux chefs de partis, ainsi que le chef de l’aile bavaroise du Parti conservateur (CSU), Horst Seehofer, ont présenté, hier, les résultats de sept heures de négociations au sommet avec, en première ligne, un futur projet de Loi sur l’intégration. Bien que le nombre d’arrivées de réfugiés en Allemagne soit descendu à moins de 100 par jour actuellement contre plus de 10 000 par jour à l’automne 2015, le pays a un effort d’intégration énorme à fournir.
«Environ 800 000 des 1,1 million de réfugiés arrivés en 2015 sont toujours en Allemagne. Nous évaluons le volume de personnes à...