Le secrétaire général s'exprimait devant le Conseil de sécurité, réuni à New York pour débattre de la crise syrienne au lendemain du massacre d'Al-Koubeir, dans la province de Hama, où 78 civils ont été tués, selon les opposants au régime de Damas.
Plus tôt dans la journée,Ban Ki-moon a qualifié de "scandaleux et révoltant" ce massacre. Il a aussi indiqué qu'on avait tiré "à l'arme légère" sur des observateurs de l'ONU qui tentaient de se rendre sur place. Des diplomates de l'ONU ont ensuite parlé d'armes lourdes. Les observateurs ont finalement renoncé à atteindre cette localité jeudi.
Le médiateur international Kofi Annan a pour sa part confirmé jeudi soir que des "discussions étaient en cours sur la possibilité d'établir un groupe" de contact international sur la Syrie.
Ce groupe devra "inclure des pays qui ont une influence sur l'un et l'autre camp, le gouvernement et l'opposition", a-t-il indiqué lors d'une conférence de presse, sans préciser la liste des membres de ce groupe.