L’émissaire de l’ONU en Syrie s’est rendu, hier, à Damas pour demander un arrêt des attaques contre les civils, surtout à Alep-Est, où «le temps est compté».
Staffan de Mistura s’est entretenu de l’escalade des violences avec le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem. «On lui a dit qu’on rejetait complètement cette idée», a déclaré Walid Mouallem à propos du maintien d’une «administration autonome» des rebelles sur les quartiers qu’ils contrôlent à Alep.
Dans un entretien publié en début de semaine par le quotidien britannique «The Guardian», Staffan de Mistura avait suggéré que Damas reconnaisse l’administration établie de facto par les insurgés dans les quartiers de l’est de la deuxième ville du pays, qui échappent au régime depuis 2012.
En contrepartie, les centaines de djihadistes du groupe Fateh al-Cham (ex-branche syrienne d’Al-Qaïda) devaient quitter ce secteur, où plus de 250 000 civils vivent assiégés depuis quatre mois et...