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L’ONU s’inquiète pour «ses» soldats tigréens

Un rapport interne soulève de possibles exactions contre des soldats éthiopiens, d’origine tigréenne, participant à des missions de maintien de la paix des Nations unies renvoyés dans leur pays.

28 nov. 2020, 00:01
epa07851163 United Nations Secretary-General Antonio Guterres speaks during a press conference ahead of this year's General Debate of the General Assembly of the United Nations at the United Nations Headquarters in New York, New York, USA, 18 September 2019. The General Debate of the 74th session of the UN General Assembly begins on the week of 23 September.  EPA/JUSTIN LANE ArcInfo

L’ONU s’efforçait, jeudi, avec d’infinies précautions, d’évaluer l’ampleur de la répression en cours au sein de l’armée éthiopienne, visant ses cadres et soldats d’origine tigréenne. Trois officiers, peut-être quatre, un major et des capitaines, auraient été retirés de vive force entre le 11 et le 21 novembre de la mission des Nations unies au Soudan du Sud (Minuss), sans que celle-ci ait été informée préalablement. L’information, révélée par la revue «Foreign Policy», a été confirmée par Reuters. Un rapport interne de l’ONU, selon «Foreign Policy», s’inquiète de possibles exactions contre les soldats renvoyés au pays.

Une autre opération de maintien de la paix, l’Amisom, sous-supervision de l’Union africaine (UA), serait plus touchée encore, avec une quarantaine de soldats et officiers éthiopiens d’origine tigréenne rapatriés sans explication, et de 200 à 300 autres purement et simplement désarmés.

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